J 23 13 septembre 2014

Publié le par loup72

Sahagün

Autre fief de la puissante abbaye de Cluny, ordre qui fut organisateur et propagateur du Chemin en Europe. Avec une population de près de 2 600 habitants établis au bord du fleuve, la ville doit son nom aux martyrs San Facundo et San Primitivo, auxquels est dédié le monastère construit au XIX ième siècle. Il reste bien peu de choses de l'édifice.
Alphonse VI (surnommé « le Brave » (el Bravo), né avant juin 1040, mort le 1er juillet 1109, roi de León (1065-1109), roi de Castille (1072-1109) à la mort de son frère, roi de Tolède (1085-1109) par conquête et roi de Galice (1090-1109) à la mort de son autre frère. Il était le fils de Ferdinand Ier de Castille, de León et Asturies et de Sancha de León.), qui y établit sa cour royale, plaça la ville sous la protection des moines de Cluny.
Nombreux édifices : ermitage de la Virgen del Puente, église de San Tirso, église de San Lorenzo, église de la Peregrina, l'arche baroque de Las Madres Benedictinas.

Aujourd'hui 16 Km

Départ 06 h 15 car pas de petit déjeuner. On s'arrête à Terradillos de los templatios à 9,8 Km. Village désert. Heureusement l'albergue sert un petit déjeuner. Orage menaçant. Faut-il les poncho et protéger le sac ?. On voit les éclairs devant nous et le chemin longe toujours la N 120. Le terrain est toujours plat avec des étendues de cultures moissonnées.

A voir à Sahagun trois églises fabriquées de briques et tuiles. Ville au couleurs de terre cuite.

Arc de San Benedito, style baroque. 2 600 habitants. Eglise San Lorenzo XII – XIII siècle. Style Mujadar.

Monastère de la pèregrino. 1 260 Vierge pèlerine bénédictine.

Pour demain :

deux directions : On prend Calzada del Cotes. Traversée le pont sur le Rio Cea à Saraghün puis à Calzada prendre à droite par ce village puis un chemin de terre à droite qui rencontre une route goudronnée peu importante. Prendre à droite un chemin de terre qui la longe sur sa gauche pour arriver à Bercianos à Real del Camino. Traverser ce village tout droit et continuer à longer la petite route pour passer et arriver à Bercianos/ On traverse tout droit sur calle real . Marcher 3 heures et arriver sous la ligne de chemin de fer pour arriver à Reliegos. Hébergement au couvent des bénédictines. Pas très bon accueil. On nous fait attendre dans le patio au prétexte que les chambres ne sont pas prêtes. On nous attribue une chambre. Deux lits en bat et un en hauteur. O,n proteste ayant des réservé des lits en bas. Mais il faudra attendre encore 30 minutes que le ménage soit fait. Il faudra attendre presque une heure ( ce qui fera bouillir Alain). Nous aurait-on oublier ? Voilà la chambre est prête ! Elle est à l'étage et il y a bien un lit en haut. Claude se dévoue pour le prendre mais pas d'échelle pour y monter ! Il y a une salle de bain attenant mais la lumière fait défaut ….

Il faudra attendre l'électricien …. Claude se transforme en électricien et démonte les prises, mais ne trouve rien. Alain prend sa douche à la lampe frontale. Claude revient avec des lampes et un escabeau. Ouf, ça marche et la sœur est un peu plus aimable.. Lave machine et séchage pour 10 €uros, On rassemble le linge. Il nous est rendu sec mais tout bouchonné. Ça fait très cher le kilo de linge lavé !

Jour de marché au village. On y achète des fruits et du fromage. Le tout pour 4 €uros. C'est vraiment pas cher. On mange des tapas dans un bar. Grâce à la WiFi, j'ai eu le plaisir de voir la famille de Lucille (Dimitri de bonne humeur avec son moulin bleu). Aurélien se réveillait difficilement. Vu aussi la petite famille de Yves en uniforme. Camille et Alexia s'assoient et se penchent en avant, prêtent à ramper à ramper à quatre pattes. Delphine prépare la braderie des pompiers. Nous avons réserver le repas du soir au couvent pour 10 €uros. Bonne soupe et boulettes de viande patatas fritas et yaourt.

Rencontre : la grecque pharmacienne (Héléna), le couple cyclistes italiens, couple de français de Poitiers qui prend le train pour zapper 2 étapes du parcours car ils en ont marre de la Meseta. Un irlandais partage notre chambre. Il est très discret, mais a du mal à monter dans son lit. On lui place une chaise et je la redonne à Claude. Et pendant toute la nuit, chacun voulant se lever, j'ai placé et replacé la chaise, tout cela sans réveiller Alain ! Sommier et matelas usagé était inconfortable !

 

Publié dans 2014 Compostelle

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