J 24 14 septembre 2014

Publié le par loup72ag

El Burgo Ranero

Dans cette petite localité, la référence à Domenico Laffi est obligatoire : Ce pèlerin du XVII ième siècle a donné son nom à l'accueillante auberge construite en 1990 par la mairie de El Burgo Ranero.
Domenico écrit « nous trouvâmes une auberge, mais elle était si modeste que nous dûmes dormir à même le sol, car tous sont des bergers de brebis, qui vivent dans cette ville, faite de cabanes couvertes de paille ». L'église paroissiale est dédiée à Saint Pierre.

Aujourd'hui 19 Km

Maman part en vacances aujourd'hui. La route longe la Nationale puis l'autoroute en direction de Léon.

On part à 06 h 30 pensant trouver un café ouvert. Rien ! On prend le chemin jusqu'au village suivant. Tout est encore fermé ! Il nous aura fallut faire 10 Km pour pouvoir prendre un petit déjeuner à Berciano del Real Camino. On retrouve la Grecque et les Hollandais (qui chantent Johnny). Ils se sont reposés deux jours à Sahagün. Ça fait plaisir de les retrouver. Bercianos avec ses églises et les nids de cigognes.

Albergue « La Laguna », au bord de la lagune pour 8 €uros ou 9 €uros, selon le nombre d'occupants. On s'apercevra vite que notre choix du dortoir à 8 €uros est le bon ! Dans le plus petit dortoir, ce sont installés des experts en ronflements. Nos lits sont en bas et chacun à un petit placard fermant à clés. Photo du jour, Claude et Alain allongés sur des transats sous des parasols. On a vraiment l'air de pèlerins ! (rires). La pluie faisant son apparition, ils se replierons rapidement.

On a pris un peu froid à attendre le repas, à l'ombre de la terrasse d'un restaurant. Alain tousse. Claude Aussi. Pendant la sieste d'Alain, nous avons appris à jouer aux cartes espagnoles et aux dominos (compter 5) avec Albert l'Espagnol. Du coût, aidé de l'aubergiste nous avons réservé pour lundi et une pour mardi à Léon.

On apprendra plus tard qu'Albert est veuf depuis 3 ans, sa femme avait une tumeur au cerveau. En 4 ans il a perdu un frère et un neveu, de la leucémie en plus de sa femme et il dit naturellement « c'est la vie ».

Nous avons prévu le petit déjeuner dans la cuisine de l'albergue. Dommage, il n'y a pas de « frigorifico »

Publié dans 2014 Compostelle

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :