J 30 29 septembre 2014

Publié le par loup72ag

Foncebadon

L'aspect général du village est un peu émouvant, avec ses maisons pratiquement en ruines. Presque abandonné, il compte encore pourtant quelques habitants. Au X ième siècle, l'ermite Gaucelmo y entretenait un hôpital et une auberge bpour les pèlerins fatigués. Ramiro II y convoqua un concile au X ième siècle … mais depuis, les choses ont bien chanfé et Foncebadon se meurt doucement.

Aujourd'hui 20 Km

 

Al'albergue, les gens voient une étiquette « réservato » sur un lit en bas et s'y installent alors que le lit en haut est inoccupé. Toujours le même s'en gêne accentué par une gestion des hospitaliers à revoir ! On s'est donc retrouvés sans lits du bas, malgré notre réservation. Après protestation de notre part on se retrouve dans une chambre annexe de 4 avec 3 lits en bas. L'extérieur ne paye pas de mine. Nous avons accès dans le bâtiment d'à côté à deux salles de bains et toilettes. Nous avons les poules, le cochon noir et la chèvre apprivoisées comme voisins.

Très bon restaurant médiéval « la taverne de Gala » le midi (civet de cerf – quantité trop importante -. La patronne est venue parler français avec nous suite à une malheureuse réflexion de Claude. La jeune fille de la maison est habillée, comme son père, à la médiévale et porte un tatouage sur le bras. Claude lui dit que ce n'est pas « raccord ». En cuisine elle s'en ouvre à sa mère qui vient nous demander ce qui se passe vue qu'elle pleure. Après explications tout rentre dans l'ordre et la conversation se fait plus agréable.

Le repas du soir à l'albergue. Alain a du mal à émergé d'un profond sommeil. (charcuterie, fromage, salade composée et paella) au menu. On a parlé avec des Allemands de Munich qui font le chemin depuis longtemps à raison de 2 semaines par an, un français de Pau et une Américaine qui ira se coucher de bonne heure. Nous nous coucherons de bonne heure. Bien dormi, heureusement avec 3 couvertures. Lever dans la nuit. Vue splendide sur Astorga toute illuminée dans la vallée. Souci pour Claude : pas de WiFi. Enfin j'exagère car on aime bien envoyer nos messages et se connecter à « Skype » pour voir nos petits enfants. Alain, lui, se connecte tous le 3 ou 4 jours. Il n'est pas comme nous accro.


 

Publié dans 2014 Compostelle

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :